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La philosophe Élisabeth Badinter critiquée après ses propos sur « l’islamisme politique »

POLÉMIQUE – Sur les réseaux sociaux, les récentes déclarations d’Élisabeth Badinter sur l’islamisme politique, et les liens étroits qu’entretient Publicis, dont elle est la principale actionnaire, avec l’Arabie Saoudite, lui valent un tollé médiatique. Le journal à l’origine de l’affaire, Médiapart, est tout autant visé par les critiques.

La philosophe Élisabeth Badinter martèle dans de nombreux médias sa position contre l’islamisme politique, « celui qui tue« . Or, la récente publication d’un article de Médiapart insiste sur les liens étroits de la société Publicis, dont elle est la première actionnaire, avec l’Arabie Saoudite, « le pays qui est le berceau » de l’islam politique, selon le journal d’investigation.

Publicis, dont Élisabeth Badinter a hérité de son père, est en charge de la communication de l’Arabie Saoudite depuis 2016. Ses propos en faveur d’une laïcité stricte lui ont déjà valu de nombreuses critiques la même année.

Une polémique « tendance » sur Twitter

Cette fois encore, les réactions ne se sont pas faites attendre. Dans la journée, de nombreux tweets sont venus s’agréger au débat, ancrant le hashtag #publicis dans les tendances du réseau social de ce lundi 2 novembre.

Si de nombreuses personnes relaient l’information et dénoncent une « imposture » de la part de la philosophe, d’autres internautes prennent au contraire la défense de la philosophe.

Plus virulents, certains internautes vont même jusqu’à accuser Médiapart d’antisémitisme :

Idriss Sihamedi, dirigeant de l’association BarakaCity, démantelée à la suite de l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty, a lui aussi réagi.

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