Les forces aériennes turques ont bombardé des bases rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l’Irak, tuant 12 « terroristes séparatistes », dans la nuit de lundi à mardi.
L’aviation turque a mené lundi soir et dans la nuit, une série de bombardements sur des bases du nord de l’Irak, selon le ministère de la défense. Ces attaques auraient tué 12 « terroristes séparatistes », un terme qui désigne les membres du parti des travailleurs du PKK pour le gouvernement turc.
Depuis 1984, Ankara mène une sanglante guérilla contre les membres du PKK. Ce groupe de séparatistes kurdes s’est engagé militairement contre le pouvoir turc, souhaitant la reconnaissance de l’identité kurde et de son autonomie politique.
En plus de cette attaque, la Turquie semble être sur le point de lancer une opération militaire en Syrie contre les Unités de protection du peuple (YPG), un groupe kurde armé. Selon le gouvernement turc, les YPG seraient une branche syrienne du PKK.
À l’inverse, les pays occidentaux soutiennent les combattants kurdes syriens qui n’ont cessé de combattre le groupe État islamique.
Filipe Magalhaes
