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À quoi va ressembler l’événement qui remplace le festival de Cannes ?

Membres du jury du 72ème festival de Cannes (Crédits/AFP)

CINEMA – Mieux vaut tard que jamais pour le festival de cinéma le plus célèbre du monde. Le festival de Cannes aura bien lieu, sous une forme inédite, du 27 au 29 octobre.

  • La 73e édition du festival de Cannes devait se tenir du 12 au 23 mai 2020. Après avoir été repoussée, elle a finalement été annulée.
  • Pour la remplacer, un événement est organisé par le festival et la ville de Cannes.
  • Certains films de la sélection officielle ont été présentés dans d’autres festivals, notamment la Mostra de Venise et le festival de Deauville.

La montée des marches, c’est cette semaine. Après l’annulation de sa 73e édition en mai dernier, il était finalement impossible de faire l’impasse sur le festival de Cannes. Dans l’équipe, on prévient : « il ne s’agit pas d’un festival ni d’un mini-festival mais d’un événement organisé par le festival en partenariat avec la ville de Cannes. » Le but est toujours le même pour les organisateurs, faire découvrir des films. Pendant trois jours, du 27 au 29 octobre, la compétition officielle aura lieu, mais pour les courts-métrages seulement. A la clé, la remise de la Palme d’Or du court-métrage et les prix de la Cinéfondation. 28 films de moins d’une heure seront projetés, l’intégralité de la sélection.

https://twitter.com/Festival_Cannes/status/1319156531263197184

Quant aux longs-métrages, seuls quatre des 56 films de la sélection officielle seront projetés en avant-première : « Un triomphe » d’Emmanuel Courcol et avec Kad Merad fera l’ouverture, en présence de l’équipe du film. La clôture, elle, se fera avec « Les deux Alfred », de Bruno Podalydès, en présence du réalisateur et de l’actrice principale, Sandrine Kiberlain. Entre les deux seront projetés « Asa Ga Kuru » (True Mothers) de la réalisatrice japonaise Naomi Kawase, ainsi que « Beginning », le premier film de la géorgienne Dea Kulumbegashvili. Ces films ont été choisis par Thierry Frémaux, le délégué général du festival. Il n’a pas communiqué sur les raisons de son choix mais on peut en imaginer certaines : des films encore inédits en salles, absents des autres festivals et dont l’équipe pouvait faire le déplacement.

Un événement masqué

Malgré l’enthousiasme de Pierre Lescure, le président du festival, de Thierry Frémaux et du maire de Cannes, David Lisnard, cette version écourtée de l’événement rencontre déjà des problèmes. Les horaires des projections ont été modifiées après l’instauration du couvre-feu dans les Alpes-Maritimes. De plus, ces projections tiennent surtout du symbole, très peu de public y sera convié.

L’année dernière, près de 40.000 professionnels et 200.000 spectateurs avaient fait le déplacement. Cette année, les spectateurs sont invités à réserver leurs places sans avoir besoin d’accréditation, virtuellement et gratuitement. Cependant, les places sont très réduites, mille personnes au total seront admises dans le Grand Théâtre Lumière où ont lieu les projections. Masques et distanciation y seront forcément obligatoires.

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