LE 13 INFORMÉ

Le journal école du master journalisme de l'EJCAM

#14 – Le Brief du 25 au 31 janvier

France

  • Agression de Yuriy : 9 mineurs interpellés

Neuf mineurs ont été interpellés et placés en garde à vue, dont cinq pour « tentative d’homicide volontaire » suite à l’agression du jeune Yuriy, 15 ans. Pour l’instant, les enquêteurs évoquent la piste d’un règlement de comptes entre bandes rivales du sud de Paris.

L’agression a eu lieu le 15 janvier dernier, alors que le jeune homme rentrait de son collège, situé à Paris, dans le 15ème arrondissement. Hospitalisé entre la vie et la mort, Yuriy s’est réveillé de son coma il y a à peine quelques jours. La vidéo du lynchage, relayée par des membres de la classe politique et autres personnalités, avait suscité une forte émotion sur les réseaux sociaux.

  • Crise sanitaire : les mesures gouvernementales de « la dernière chance »

Alors que le variant britannique du virus est à l’origine d’entre 7 à 10 % des nouvelles contaminations (en fonction des régions) Jean Castex a annoncé vendredi soir, contre toute attente, de nouvelles mesures restrictives, afin « d’encore nous donner une chance d’éviter le confinement ». Dès lundi, un renforcement du télétravail sera mis en place. Tous les centres commerciaux non-alimentaires d’une surface de + de 20 000 m² seront fermés. Plus tôt dans la semaine, la piste d’un « confinement très serré » semblait pourtant se confirmer, suite aux avis du Conseil de défense sanitaire ou encore du ministre de la Santé Olivier Véran.

  •   Meurtres dans la Drome et l’Ardèche 

Gabriel Fortin, ingénieur de 45 ans, a été mis en examen et écroué. Jeudi 28 janvier, il a tué par balles deux femmes, une directrice des ressources humaines et une conseillère de Pôle Emploi. Les enquêteurs ont également établi un lien avec un troisième homicide, survenu plus tôt dans la semaine. Samedi, l’homme a été mis en examen pour assassinat.

  • L’affaire Grégory à nouveau sur le devant de la scène

Le tragiquement célèbre « cold case » français fait à nouveau parler de lui. Plus de 36 ans après les faits, les époux Villemin, parents du petit Grégory, ont demandé à la justice de nouveaux prélèvements ADN. En répondant favorablement à la demande, la justice française va pouvoir, grâce à une nouvelle méthode, comparer les empreintes d’autres membres de l’entourage familial aux empreintes ADN relevées à l’époque sur la scène de crime. Âgé d’à peine 4 ans, Grégory Villemin avait été retrouvé mort noyé dans la Vologne (Vosges) en 1984.

  • Le 34ème baromètre de confiance dans les médias : le moment de la réconciliation ?

Selon le baromètre de l’institut de sondages Kantar, réalisé chaque année pour le journal La Croix, près de 7 Français sur 10 déclarent avoir eu un intérêt pour l’actualité en 2020. C’est donc un regain d’intérêt par rapport à l’année précédente, où l’intérêt pour l’information avait atteint son plus bas niveau historique. Dans leur majorité, les Français reprochent aux médias une trop importante couverture de la crise sanitaire. Enfin, c’est encore la radio qui remporte la palme du média le plus crédible, avec 52 % des points, loin devant la télévision (42 %), et Internet (28 %).

International

  • Donald Trump visé par une seconde procédure de destitution

C’est désormais décidé, le procès en destitution du 45ème président des États-Unis Donald Trump aura bien lieu le 9 février. Il est poursuivi par la justice américaine pour « incitation à l’insurrection », après l’occupation du Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021.

Il devient le seul président de l’histoire des États-Unis à être visé deux fois par une procédure de destitution. Malgré le fait que celui-ci ne soit plus en exercice, le procès revêt une importance capitale : dans le cas où il serait retenu coupable, Donald Trump serait frappé d’inéligibilité à vie. Il serait donc en incapacité de se représenter à une élection américaine. Aussi, il perdrait tous les privilèges et avantages liés à sa fonction antérieure.

  • La plainte du chef Raoni pour « crime contre l’humanité »

Le chef Raoni, le cacique indigène kayapo et fervent militant de la forêt amazonienne, a saisi la Cour pénale internationale. Il accuse l’actuel chef d’état brésilien, Jair Bolsonaro, de « crime contre l’humanité ». Il dénonce la persécution, les meurtres, la mise en esclavage et l’extermination des peuples autochtones d’Amazonie. Il dénonce aussi la destruction de leur habitat. Depuis son élection en 2019, Jair Bolsonaro, climato-sceptique notoire, a entrepris une vaste campagne de déforestation massive.

  • Les manifs anti-confinement aux Pays-Bas

Ils étaient plusieurs milliers ces derniers jours, et ce dans plusieurs villes néerlandaises, à protester contre le nouveau couvre-feu hollandais, instauré de 21h à 4h30. De violents heurts, ainsi que des pillages, ont eu lieu. Environ 250 personnes auraient été arrêtées. Aux Pays-Bas, depuis la mi-décembre, l’intégralité des écoles, ainsi que les commerces non-essentiels ont été contraints de fermer leurs portes. Depuis le début de la pandémie, le pays a enregistré 13 500 décès liés à l’épidémie de Covid-19.

  • Bernie Sanders… Et ses moufles qui rapportent gros

Bernie Sanders, le 20 janvier, à l’investiture de Joe Biden, emmitouflé dans son manteau et arborant une drôle de paire de moufles… La photo a fait le buzz sur les réseaux sociaux, et a depuis été utilisée pour de nombreux photomontages ou autres mèmes. Le sénateur démocrate, ex-candidat à la présidentielle américaine, a décidé de surfer sur la vague avec autodérision. Sur son site, il vend des produits dérivés du fameux cliché. En à peine 30 minutes, tous les stocks ont été écoulés… avant un nouveau réassort ! Résultat, en seulement cinq jours, se sont déjà 1,8 millions d’euros de bénéfices qui ont été dégagés. Sanders a annoncé en faire don a des associations caritatives.

  • Les défenseurs de l’avortement contre le gouvernement Polonais

Depuis trois jours, des milliers de Polonais ont investi les rues de Varsovie pour défendre le droit à l’avortement. Après publication au Journal officiel polonais, un arrêt vient d’entrer en vigueur : il interdit quasiment le recours à l’avortement, y compris en cas d’anomalie du foetus. Seuls les avortements en cas de viol, d’inceste, ou de danger pour la vie de la mère demeurent autorisés. La Pologne est un des pays les plus restrictifs d’Europe en matière d’avortement.

Marseille

  • Un « jour noir » pour l’Olympique de Marseille

C’est une opération coup de poing qui a eu lieu hier, au centre d’entraînement Robert-Louis Dreyfus, où plusieurs centaines de supporters, mécontents des performances et de la gestion du club phocéen, ont organisé une contestation sans précédent. Fumigènes, feux d’artifices, grenades, vitres brisées de la part des supporters… Les plus téméraires étant allés jusqu’à s’introduire dans l’enceinte de la Commanderie. Les forces de l’ordre ont répliqué à grands coups de grenades de désencerclement et de gaz lacrymogène. Près de 18 interpellations ont eu lieu.

Selon les médias spécialisés, le staff technique, les instances dirigeantes du club, et les joueurs, se disent sidérés. Plusieurs figures emblématiques, dont le président Jacques-Henri Eyraud et le propriétaire du club Frank McCourt ont aujourd’hui pris la parole dans les médias. Face à l’ampleur de la situation, la Ligue de Football Professionnel a, quant à elle, décidé le report du match OM-Rennes (qui devait normalement se tenir samedi soir).

  • Les taxis marseillais montent au créneau

Mardi, ils ont été près de 500 à manifester de la gare Saint-Charles à l’Hôtel de Ville de Marseille. En cause : la taxe d’emplacement qu’ils doivent continuer de payer malgré la pandémie. Après avoir déjà obtenu un dégrèvement de deux mois de la part de mairie, ils demandaient cette semaine la suspension pure et simple de cette taxe. Parmi leurs revendications également, l’opposition au projet de places de stationnement pour les VTC en gare Saint-Charles. Une démonstration de force qui a porté ses fruits, puisqu’ils ont obtenu un rendez-vous en mairie, afin de pouvoir en discuter avec la municipalité.

  • Benoit Payan va déclarer l’« état d’urgence » culturel

Le maire de Marseille a déclaré vouloir apporter son soutien aux acteurs de la culture marseillais en décrétant un « état d’urgence culturel ». Avec son équipe, il a rencontré mercredi les principaux acteurs du secteur au théâtre du Merlan (14ème arrondissement). L’édile a appelé à la réouverture des lieux culturels. Pour ce faire, un manifeste devrait être écrit par l’adjoint à la culture, Jean-Marc Coppola en collaboration avec les responsables des lieux culturels. Une rencontre avec le préfet devrait également être organisée dans les jours à venir.

  • Face à la 3ème vague, l’APHM met en garde

Marseille n’échappe pas à la dégradation de la situation sanitaire. La troisième vague semble frapper les hôpitaux marseillais plus tôt que prévu. Au 28 janvier, l’APHM a comptabilisé 249 patients pris en charge, dont 68 en réanimation, mettant de ce fait en garde contre une nette augmentation depuis les deux premières semaines de janvier. Pour éviter la saturation, des transferts de patients par avion sanitaire sont organisés vers le centre hospitalier de Saint-Brieuc, en Bretagne. En région PACA, les taux d’incidence et de positivité sont en hausse.

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