Coronavirus : le Conseil scientifique craint « plusieurs vagues successives »

Le Conseil scientifique veut alerter sur la durée de la crise sanitaire. Crédits photo: Polina Tankilevitch/ Pexels
CORONAVIRUS – Dans son dernier avis publié ce week-end sur le site du gouvernement, le Conseil scientifique a fait part de ses inquiétudes sur la recrudescence de l’épidémie de Covid-19.
La deuxième vague d’épidémie que traverse actuellement la France et l’Europe ne sera sans doute pas la dernière. Dans son rapport du 26 octobre, publié ce week-end, le Conseil scientifique a voulu alerter sur la durée de la crise sanitaire. « Il est très difficile de prévoir combien de temps va durer la deuxième vague, car cela dépend du virus lui-même, de son environnement climatique, des mesures qui vont être prises pour limiter la circulation du virus, de leur acceptation et donc de leur impact », a-t-il averti.
Le reconfinement, premier pas pour endiguer l’épidémie
« On observe depuis une dizaine de jours une accélération importante du nombre de nouveaux cas journaliers, de type quasi exponentielle autour de 50 000 cas diagnostiqués, correspondant probablement à 80 000 – 100 000 infections réelles par jour », peut-on lire dans l’introduction du rapport. A noter cependant que cet avis a été écrit deux jours avant le reconfinement, une mesure que conseillait le Conseil scientifique pour endiguer l’épidémie. Le gouvernement se donne deux semaines pour observer les premiers résultats.
EN DIRECT | La deuxième vague de l'épidémie de #COVIDー19 que l'Europe combat actuellement n'est sans doute pas la dernière, et l'on peut craindre « plusieurs vagues durant la fin de l'hiver » et au printemps prochain, juge le conseil scientifiquehttps://t.co/oKfz71N5V2
— Le Monde (@lemondefr) November 2, 2020
Mais pour gérer la possibilité de plusieurs vagues successives, il va falloir étudier toutes les stratégies possibles, selon l’instance. « Est-ce possible sur le long terme ? Les Français accepteront-ils une telle stratégie, est-ce viable économiquement ? Les questions sont posées et n’ont pas de réponses à ce jour », a toutefois souligné le Conseil scientifique présidé par le Pr Jean-François Delfraissy.