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Ecologie : entre peur, colère et solutions

Les élèves du collège Jules Ferry participent à un atelier de ramassage de déchets avec leur classe. Crédit. Sarah Homri.

Après l’été très sec que nous avons passé, le réchauffement climatique est désormais visible par tous, plus seulement par les scientifiques. Incendies, inondations et sécheresse n’ont pu être évités. Maintenant que l’on sait, il faut agir, mais comment faire ?

  Depuis 2020, des “éco-délégués” sont élus dans chaque classe de collège et lycée. C’est un moyen pour les élèves de s’assurer que leur établissement s’engage en matière environnementale. C’est comme ça que Louna Collorafi, 17 ans, a commencé à s’engager. Elle est d’abord devenue éco-déléguée puis éco-ambassadrice et se rend maintenant une fois par mois au Parlement régional de la Jeunesse pour discuter autour du sujet de l’écologie. “On parle tout le temps de l’environnement en classe, en anglais, en histoire, je trouve ça bien parce que c’est un sujet qui devrait toucher tout le monde. Je me suis investie dans des projets pour me sentir utile. Je me dis que si je fais ce que je peux, je n’aurais pas de regret après”, explique Louna. Ressentir le besoin d’agir est normal lorsque l’on prend conscience de l’impact des humains sur la faune. Un gros stress peut même être ressenti sur le long terme, c’est ce qu’on appelle “l’éco-anxiété”.


L’éco-anxiété, un fléau ? 

Les psychologues s’intéressent de plus en plus aux conséquences mentales du changement climatique, surtout sur les personnes jeunes pour qui le futur devient incertain. Le terme “éco-anxiété” désigne tous ces sentiments que l’on peut éprouver après avoir vu des images de catastrophes naturelles par exemple. L’éco-anxiété inclut souvent la peur, la tristesse ou la colère. La psychologue Charline Schmerber est spécialisée dans l’accompagnement des personnes qui souffrent d’éco-anxiété. La psychologue assure que : “C’est une réaction émotionnelle normale compte tenu de la situation et l’ampleur de l’enjeu”. C’est tout à fait normal d’avoir peur de l’avenir de la planète. L’important est d’en discuter et de ne pas se laisser paralyser par l’inquiétude. 

L’émerveillement comme remède

Et s’il y avait des solutions ? C’est ce que pense Mathilde Billet, éducatrice à l’environnement. Passionnée de plongée sous-marine, elle décide de se servir de ce sport pour lutter contre l’éco-anxiété des jeunes. Mathilde Billet est en train de créer le club Mama Scuba, “où on découvre et on apprend à connaître la mer Méditerranée, on apprend aussi à être bien dans son corps et dans sa tête”, explique-t-elle. La créatrice de Mama Scuba mise sur “l’émerveillement et la connexion à la nature” pour battre l’éco-anxiété. Le but est de mieux connaître les fonds marins tout en diminuant son stress grâce à des cours de plongée sous-marine.  Elle fait également des séances de méditation avec des bruits de vagues, alors si cela te tente clique sur ce lien pour écouter un instant le bruit de la mer.

Voici un quizz pour mieux connaître la nature !

Sarah Homri travaille pour l’association “1 déchet par jour”. Son travail est de faire des ateliers de sensibilisation à l’écologie dans les collèges et les lycées. Le but est de discuter pour mieux comprendre les enjeux que vit notre planète. Elle raconte aux élèves en sixième du Collège Jules Ferry que : “ si tout le monde vivait comme en France, il nous faudrait presque trois terres pour subvenir à tous nos besoins”. 

Sarah fait le tour des collèges et lycée selon les besoins. On parle pendant une heure d’écologie, elle répond à toutes les questions. Puis, nous sommes allés dans un parc, tout près du collège, pour ramasser les déchets par terre. Le plus compliqué est de savoir quelle poubelle utiliser. Pour t’aider voici un petit mémo.

En trente minutes, nous avons ramassé cinq kilos de déchets. Le but est de faire cela régulièrement pour prendre soin de notre ville et de ses beaux paysages. Des ramassages sont organisés régulièrement pour nettoyer nos endroits préférés. C’est l’occasion de se sentir utile pour la planète !

Nina Cardon

Auteur·trice
Nina Cardon

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